Prise en main Garmin Fenix 8 : une montre connectée outdoor pour amoureux du sport
Garmin Fenix 8
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“Mais à quoi elle te sert ?” C’est ce que je demandais jadis à tous ceux que je croisais le poignet habillé d’une montre connectée. En effet, quoique pratiquant du sport régulièrement, jamais je n’ai ressenti le besoin de m’équiper d’une montre qui me renseignerait sur ma fréquence cardiaque, mon allure, mon niveau de stress ou encore les calories brûlées.
Et puis je me suis prise au jeu. J’ai expérimenté la Amazfit Balance et la Garmin Vivoactive 5.
La graine était plantée.
“Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort !”
Je me suis alors habituée à porter ma montre connectée, si bien que je ne fais plus de sport sans. Musculation, fitness, course à pied, randonnée ou boxe : j’analyse systématiquement ma séance. Et puis, je suis passée au niveau supérieur. J’ai testé une montre très haut de gamme : la Garmin Fenix 8. C’est LA montre pour les activités outdoor – d’extérieur. Encore une fois, je me demandais si elle ne faisait pas un peu de zèle : “A-t-on réellement besoin de toutes ces fonctionnalités ?”.
Au début, je tâtonne. J’apprends à me servir de la montre et je découvre les différentes options. Heureusement pour moi, je connaissais déjà l’écosystème Garmin. Les menus et l’interface ont quelque peu changé, mais on s’y fait vite. Tout comme je me fais rapidement aux cinq boutons, qui évitent de passer constamment par l’écran tactile et font gagner en précision, surtout en activité ; même si, il faut le dire, l’écran tactile est très fluide.
Ce sont aussi des petits détails qui améliorent l’expérience. Un double-clic en haut à gauche allume une lampe torche dont la luminosité est réglable, ce qui s’avère très pratique quand la nuit tombe, lorsque l’on souhaite chercher ses clés dans son sac ou en pleine séance de canyoning.
D’ailleurs, si cette activité n’est pas prévue par la montre, je la crée rapidement avant le départ et je la paramètre : j’active le GPS multibande pour mieux me repérer entre toboggans, sauts, descente en rappel et roches à contourner. Ce système de satellite a recours à plusieurs signaux pour améliorer la précision de la position. Dans tous les cas, il est difficile de se perdre : avec les cartes pré-enregistrées ou le suivi en direct, tous les chemins mènent à Rome. Et pour éviter de quitter l’activité en cours ou de cliquer sur tout et n’importe quoi, l’écran et les boutons peuvent se verrouiller.
Sur l’écran de la montre, je retrouve aussi le dénivelé du parcours et l’altitude à laquelle je suis. En fait, Garmin a personnalisé les différents écrans en fonction des activités. La Fenix me donne alors l’altitude en randonnée et plutôt ma vitesse en vélo. Évidemment, il est possible d’organiser ces écrans comme bon nous semble.
Enfin, ceux pour qui le sport stimule les méninges, la Fénix 8 permet d’enregistrer des notes vocales à réécouter par la suite pour ne rien oublier. Il est aussi possible de répondre au téléphone ou de demander à la montre de passer un appel.
La montre connectée : pour les vrais sportifs ou les curieux
Si l’accumulation de fonctionnalités peut en effrayer certains, elles sont indispensables pour d’autres. Les plus exigeants se tournent inévitablement vers des montres spécialisées dans leur sport, aux technologies précises, comme la Fenix 8 de Garmin. On parle ici des pratiquants de triathlons, d’ultra-trails ou d’activités extrêmes comme la plongée, l’alpinisme, le surf ou le ski. D’autres montres, davantage faites pour le quotidien que pour la pratique sportive, ciblent les sportifs réguliers et les utilisateurs urbains.
Amazfit Amazfit Balance
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Garmin Vivoactive 5
Note Les Numériques
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Dans tous les cas, il faut être curieux et patient. Je me suis vite habituée à cette monture au poignet, mais il faut quand même avoir conscience qu’il s’agit d’un véritable petit ordinateur. Les dizaines de fonctionnalités, les différentes commandes, l’écran tactile, les mesures de précisions et l’app mobile sont autant de facteurs qui peuvent transformer la montre en un véritable casse-tête. Il faut prendre le temps de l’appréhender et de se familiariser avec, au risque de lâcher l’affaire et de ne pas exploiter son potentiel.
La présence d’une montre peut aussi faire perdre l’essence du sport : le lâcher-prise. Si, dans mon cas, elle m’a aidée à me mettre à la course à pied, il m’est aujourd’hui impensable de sortir sans. Je me surprends aussi à vouloir démarrer une nouvelle “activité” au début de mon cours de yoga. Antinomique.
À la question précédemment posée : “A-t-on réellement besoin de toutes ces fonctionnalités ? Pas pour le commun des mortels. Les plus athlètes d’entre nous en ont besoin pour s’améliorer et se dépasser. Et comme beaucoup d’objets technologiques, la montre connectée modifie nos habitudes et nous offre un confort d’utilisation bienvenu. En revanche, il faut en faire bon usage et utiliser ces bijoux de technologie à bon escient, sans qu’ils ne polluent notre pratique sportive avec les notions de performance et d’objectifs à atteindre.