Xiaomi prépare sa puce mobile pour limiter la dépendance à Qualcomm
Xiaomi Redmi Note 11
Prix de lancement 229 €
Note Les Numériques
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Xiaomi Redmi Note 11S
Prix de lancement 249 €
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Xiaomi a un programme chargé pour ces prochains mois. L’entreprise chinoise prépare le lancement du Redmi K80 Pro, qui a dévoilé ses capacités photographiques, et d’autres beaux projets. Mais le constructeur cherche aussi à être moins dépendant de MediaTek pour ses puces ou encore de Qualcomm, dont le SoC Snapdragon 8 Elite équipe le Xiaomi 15.
Xiaomi prépare une puce gravée en 3 nm
Selon les informations de Bloomberg, Xiaomi travaille sur une puce gravée en 3 nm pour début 2025 avec des performances similaires à celles du Snapdragon 8 Gen 1 de Qualcomm. En utilisant ses propres processeurs, la firme pourrait aussi les adapter spécifiquement aux besoins de ses smartphones qui misent sur l’IA avec HyperOS 2. On parle donc d’améliorations au niveau des performances et de l’optimisation énergétique.
Mais la tâche ne sera pas facile pour Xiaomi puisque fabriquer ses propres puces représente un énorme travail en termes de coûts et de conception. Même Samsung, qui planche pourtant sur ses processeurs Exynos depuis une décennie, fait face à des problèmes de performances.
Xiaomi conçoit donc ses puces avec ARM malgré l’énorme chantier que le projet représente. La phase de conception s’est récemment achevée avec une production de masse prévue pour 2025. Le constructeur chinois travaillera avec Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) pour fabriquer ces processeurs 3 nm avec des processus de production avancés.
Faire face aux futures sanctions étasuniennes ?
Xiaomi, en fabriquant ses puces, pourrait anticiper de possibles sanctions étasuniennes pour empêcher les entreprises chinoises d’accéder aux technologies de semi-conducteur. L’administration Biden a limité la capacité de la Chine à acquérir ces technologies et il y a fort à parier que le nouveau président élu, Donald Trump, imposera de nouvelles règles très strictes.