Exynos 2600 : Samsung réaffirme son engagement face aux rumeurs d’abandon

Samsung est connu pour son alternance entre les puces Exynos développées en interne et celles du fondeur Qualcomm dans ses appareils haut de gamme. Pourtant, le développement des Exynos a souvent été sujet à des défis techniques. Ces dernières semaines, des rumeurs d’abandon du projet Exynos 2600 ont enflammé la toile. Face à ces spéculations, le géant sud-coréen a réagi officiellement, confirmant que le projet avance comme prévu.

Une alternance historique mise à mal

Traditionnellement, Samsung équipe ses smartphones phares de SoC Snapdragon pour certains marchés, comme les États-Unis, et d’Exynos pour d’autres, notamment l’Europe. Cependant, cette alternance a été perturbée ces dernières années :

• Galaxy S22 : Exynos 2200 en Europe, Snapdragon ailleurs.
• Galaxy S23 : Snapdragon 8 Gen 2 sur tous les marchés, sans trace d’Exynos.
• Galaxy S24 : Retour de l’Exynos 2400 pour certaines régions, comme l’Europe.

Alors que la gamme Galaxy S26, prévue pour 2026, suscite déjà des interrogations, des rumeurs ont suggéré que Samsung pourrait renoncer à son processeur Exynos 2600 en raison de problèmes liés au procédé de fabrication en 2 nanomètres.

Samsung brise le silence

Les spéculations ont débuté sur des forums spécialisés et ont été amplifiées par des publications sur le site Gizmochina, ou encore sur X/Twitter. Ces dernières affirmaient que des défis techniques liés à la gravure en 2 nm auraient conduit Samsung à envisager d’abandonner son projet.
Face à ces rumeurs, un porte-parole de Samsung a réagi fermement dans un entretien avec nos confrères du site Android Headlines :

Si Samsung a démenti tout arrêt du projet, l’entreprise n’a toutefois pas fourni de détails sur les éventuels défis techniques rencontrés, notamment pour atteindre le niveau de performance attendu d’une puce gravée en 2 nm.

Production confirmée, mais calendrier incertain

Samsung a assuré que la fabrication de l’Exynos 2600 se poursuit à plein régime, bien que la date de sortie reste imprécise. Si les prévisions actuelles se concrétisent, cette puce pourrait équiper certains modèles de la série Galaxy S26 en 2026.

Une des rumeurs les plus intrigantes évoque l’intégration d’un GPU conçu en interne par Samsung, abandonnant la collaboration avec AMD utilisée pour les générations précédentes. Cette initiative viserait à réduire la dépendance aux fournisseurs externes, mais rien n’a encore été confirmé.

Si l’Exynos 2600 est bien intégré à la gamme Galaxy S26, reste à savoir si cette puce sera utilisée globalement ou uniquement pour certaines régions. Historiquement, Samsung privilégie les Snapdragon pour les États-Unis et d’autres grands marchés internationaux. Il est donc probable que cette tendance se poursuive.

Une stratégie ambitieuse

Malgré des antécédents mitigés, Samsung semble déterminé à développer une technologie concurrentielle face à des acteurs comme Apple et Qualcomm. Une volonté partagée par d’autres concurrents, comme Xiaomi qui prépare également sa propre puce mobile. Avec l’Exynos 2600, l’entreprise ambitionne non seulement de rivaliser avec des puces comme l’A19 d’Apple, mais aussi d’affirmer son expertise en matière de gravure avancée en 2 nm.

Cependant, des obstacles restent possibles, notamment au niveau des procédés de fabrication ou des performances du GPU. Ces défis pourraient influencer la décision finale de Samsung sur les marchés où ce chipset sera commercialisé.