
Le Galaxy S25 Ultra est le téléphone Samsung le plus réparable depuis 10 ans, mais on part de très loin
Samsung Galaxy S25 Ultra

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Une batterie relativement amovible
Les mobiles Samsung ont longtemps été un cauchemar de réparabilité, nécessitant de nombreux outils ainsi qu’une patience et une expertise à toute épreuve. Alors, quand le S25 Ultra daigne enfin faire le minium syndical, c’est quasiment une révolution.
Comme iFixit le souligne, la meilleure nouvelle de ce S25 Ultra se situe au niveau de la batterie. Si cette dernière est tout de même dissimulée derrière la coque en métal, une poignée de vis et quelques câbles à débrancher, elle a tout de même le bon goût de pouvoir s’enlever sans dissolvant. Point de colle ici, simplement quatre petits bouts de ruban adhésif qui fixent la batterie au châssis. Une fois ces derniers ôtés, la pile s’enlève sans peine, facilitant son remplacement.
© Crédit: iFixit – CC BY-NC-SA 3.0
Malheureusement… c’est à peu près tout sur le terrain des bonnes nouvelles. Si les modules photo du mobile sont indépendants les uns des autres (réduisant ainsi le coût d’une éventuelle réparation), c’est parce que Samsung a réutilisé en grande partie l’architecture de ses générations précédentes de mobile. Rien de bien neuf ici.
Des efforts contraints
L’écran, qui peut être enlevé sans avoir à troquer tout le châssis du téléphone contre un modèle neuf, est particulièrement difficile à décoller, d’après les dires d’iFixit. De quoi décourager la plupart des bricoleurs et bricoleuses du dimanche et faire gonfler les prix des réparations professionnelles. Regrettable pour une pièce reponsable de la plupart des retours en SAV.
Et malheureusement, la politique de Samsung sur l’écosystème de la réparabilité au sens large n’a pas changé. La documentation technique est toujours maigrichonne, les pièces détachées pas toujours faciles à trouver et encore relativement chères, et l’entreprise impose encore des conditions drastiques aux réparateurs agréés.
Il y a donc fort à parier que les progrès faits par Samsung tiennent plus de l’effort contraint, notamment au regard du règlement européen sur les batteries “amovibles”, que du changement de philosophie. La possibilité d’enlever la coque arrière sans avoir obligatoirement besoin d’un décapeur thermique semble aussi faite pour apaiser l’Union européenne.
Preuve du manque de motivation du constructeur, malgré ces améliorations mineures, Samsung n’a pas augmenté sa note sur l’indice de réparabilité par rapport à celle du modèle précédent.