
Cartes graphiques et PC : pourquoi il ne faudra pas attendre pour s’équiper en cette fin d’année
AMD Radeon RX 9070
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Si vous comptiez monter une nouvelle configuration ou changer de carte graphique prochainement, les nouvelles venues d’Asie ne sont pas rassurantes. Selon plusieurs rapports de médias coréens et taïwanais (dont le Korea Economic Daily et le Commercial Times), l’industrie fait face à une pression croissante sur les coûts des composants mémoire.
Des cartes graphiques sur la sellette ?
La situation est telle que AMD et NVIDIA envisageraient purement et simplement de supprimer certaines références de cartes graphiques gaming, plus précisément sur le segment milieu et haut de gamme. La raison est purement économique : le coût de la mémoire vidéo représente désormais une part trop importante du coût total de fabrication, rognant dangereusement les marges.
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Just in: AMD and Nvidia are considering discontinuing mid- to low-end gaming GPUs where memory costs account for a large share of the BOM.
Taiwanese PC makers such as ASUS are reviewing plans to reduce memory configurations.
(The Korea Economic Daily)
— Jukan (@Jukanlosreve) November 18, 2025
Concrètement, plutôt que de vendre à perte ou d’afficher des tarifs prohibitifs sur ces modèles spécifiques, les deux géants pourraient décider de réduire l’offre disponible.
ASUS et les fabricants de cartes mères freinent des quatre fers
L’impact ne se limite pas aux GPU. Les fabricants de PC et de composants, ASUS en tête, chercheraient des moyens de réduire la quantité de mémoire embarquée dans leurs futurs produits pour limiter la casse.
Plus inquiétant, certains fabricants de cartes mères et d’ordinateurs portables auraient mis en pause le développement de nouveaux modèles ou gelé la production de masse, le temps que la tempête passe. Le Commercial Times estime que le surcoût lié à la mémoire pourrait atteindre près de 100 dollars (environ 90 €) pour un simple PC de bureau l’année prochaine.
Pourquoi cette pénurie ?
Plusieurs facteurs se conjuguent pour créer ce goulot d’étranglement :
- La transition vers l’IA et la DDR5 : Les fournisseurs de mémoire délaissent la production de DDR4 (qui devient rare, avec un déficit estimé à 70 000 wafers d’ici fin 2025) pour se concentrer sur la mémoire HBM et la DDR5, indispensables aux serveurs d’intelligence artificielle.
- L’explosion de la demande en Flash NOR : Également tirée par les serveurs IA (comme les systèmes GB200 de NVIDIA), la demande explose, faisant grimper les prix.
- Hausse des tarifs fournisseurs : Samsung aurait déjà augmenté ses prix jusqu’à 60 % en raison de l’offre limitée.
À quoi s’attendre pour les consommateurs ?
Le cabinet TrendForce prévient : pour compenser ces coûts, les fabricants risquent soit de basculer leur production vers des modèles bas de gamme (où les marges sont plus faciles à gérer), soit d’augmenter les prix de manière généralisée.
Des revendeurs appliquent désormais des restrictions d’achats. © Les Numériques
Entre la raréfaction de la DDR4 et le coût de la mémoire qui grimpe pour les standards modernes (16 Go étant devenus le minimum vital), la fin d’année et 2026 s’annoncent coûteuses pour les passionnés de hardware.
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