
MacBook Pro M5 : tous les chiffres à retenir sur ses performances dans Cyberpunk, Stray et Assassin’s Creed
Apple MacBook Pro 14 (M5)
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Nous l’avons vu au fil des années, Apple a musclé ses cœurs GPU et profite désormais des technologies semblables au DLSS de Nvidia avec MetalFX, ou bien il bénéficie de la prise en charge du raytracing. De plus, la Pomme peaufine son architecture à mémoire unifiée. Pour en profiter au mieux, nous avons ainsi vu naître l’option Dynamic Caching, qui permet de mieux attribuer la mémoire aux cœurs CPU ou GPU et, avec la puce M5, cette option se voit encore améliorée. Ainsi, Apple annonce une hausse de performances de ses cœurs GPU pouvant atteindre 45 % face à ceux de la puce M4.
Un framerate qui passe de 39 à 55 i/s dans SOTTR
Shadow Of The Tomb Raider tourne parfaitement sur le MacBook Pro M5. © Les Numériques
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Cela a été remarqué au cours de notre test du MacBook Pro 14 (2025), la puce M5 se distingue de la génération précédente avec un gain de performance de 41 % par rapport à la puce Apple M4 dans le jeu Shadow of the Tomb Raider. À titre de comparaison, le gain entre le M3 et le M4 n’était “que” de 18 %.
Framerate des PC portables dans Shadow Of The Tomb Raider. © Les Numériques
Face à la concurrence, la puce M5 est 20 % plus performante que la partie graphique Radeon 890M du Ryzen AI 7 370HX dans le ZenBook S16, mais aussi 57 % plus costaude que l’Arc 140V dans le Core Ultra 258V de l’Acer Swift 14 AI. Chez AMD et Intel, pour bénéficier d’une partie graphique plus performante, il faut se tourner vers des processeurs plus haut de gamme, qui se positionnent face aux Mx Pro d’Apple, tels les Ryzen AI Max d’AMD ou les Intel Core-H.
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Avec de tels résultats dans Shadow of the Tomb Raider, il est logique d’imaginer que la puce M5 permet de jouer sur des titres plus récents. Nous avons donc lancé le jeu Stray, disponible depuis quelques années sur macOS via Steam, Assassin’s Creed Shadows (App Store) et Cyberpunk 2077.
Cyberpunk 2077 : raus le raytracing
Cyberpunk 2077, c’est oui, mais sans raytracing sur l’Apple Silicon M5. © Les Numériques
Évidemment, qui dit jeu et évaluation des performances dit Cyberpunk 2077. Cela tombe bien puisque nous allons pouvoir comparer aux PC gamers passés entre nos mains, Cyberpunk 2077 faisant partie du protocole de test.
Ainsi, en 1920 x 1200 pixels avec tous les détails poussés à fond, donc sans raytracing ni mise à l’échelle (MetalFX, DLSS, FSR), le MacBook Pro M5 obtient une moyenne de 20 images par seconde (i/s). L’activation du raytracing divise par deux le framerate avec 10 i/s, celle du DLSS permet de retrouver un peu de souffle avec 19 i/s et, enfin, la génération de frames fait grimper à 34 le nombre d’images par seconde. À titre de comparaison, l’Acer Nitro V15 avec sa GeForce RTX 4060 obtient pour sa part 61, 26, 47 et 71 i/s avec exactement les mêmes réglages. Il faut toutefois souligner que le MacBook Pro M5 consomme 60 W à la prise sous Cyberpunk, alors que la GeForce RTX 4060 du Nitro V15 consomme à elle seule 75 W.
Nous avons vu un peu trop haut avec Cyberpunk, du moins sur les réglages appliqués, mais cela a permis de comparer à un GPU dédié made in Nvidia. En sélectionnant le préréglage Ce Mac, nous obtenons 69 i/s en ayant désactivé la limite de 30 i/s appliquée par défaut. Et si l’idée vous venait de passer le réglage Qualité à Performances de la mise à l’échelle par MetalFX, vous obtiendrez 83 i/s ! Pas mal pour un SoC avec cœurs GPU intégrés…
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Plus compliqué, Assassin’s Creed: Shadow
Autre AAA, disponible cette fois sur l’App Store, Assassin’s Creed Shadows a été mis à contribution. Or obtenir un taux d’images fluide sur ce titre s’avère plus compliqué.
Par défaut en mode Très faible et sans mise à l’échelle, nous obtenons 35 i/s en 1920 x 1200 pixels sans raytracing. L’activation de MetalFX permet d’obtenir 42 i/s en mode Qualité, 47 i/s (Équilibré) et 50 i/s (Performance). Le seul moyen de gagner en fluidité serait de passer à une définition inférieure ou sur le préréglage Ultra faible. Dans les deux cas, la qualité graphique est dégradée.
Le passage au mode Performance de MetalFX est quasi obligatoire. © Les Numériques
Stray : l’exemple parfait
Même sans raytracing, Stray reste un très beau jeu. © Les Numériques
Pour finir — et pour notre plaisir —, nous n’avons pas résisté à l’envie de lancer un autre titre disponible aussi depuis quelques années sur Steam et compatible avec les Mac : Stray.
D’abord, nous avons fixé la définition en 1920 x 1200 pixels et l’ensemble des réglages sur Élevé. Nous obtenons dans ces conditions une moyenne de 79 i/s sur un plan fixe, le jeu ne disposant pas de benchmark intégré. Avec l’activation de la mise à l’échelle MetalFX à 70 % (équivalent du mode Qualité), le framerate grimpe à 99 i/s.
Avec ces résultats encourageants, nous avons fixé la définition à 3054 x 1964 pixels, soit la définition native du MacBook Pro 14. Les résultats sont évidemment plus faibles, mais loin d’être ridicules : 36 i/s sans mise à l’échelle et 49 i/s avec MetalFX fixé à 70 %. Il est donc parfaitement envisageable de jouer en définition native à un jeu récent avec MetalFX activé sur MacBook. Eh oui !
L’expérience gaming sur MacBook Pro 14 et sa puce M5 commence à être véritablement intéressante. Tout d’abord, l’écran du MacBook Pro se prête bien à l’exercice avec le ProMotion et un HDR convaincant grâce à la technologie Mini-Led. Et nous l’avons vu, la puce M5, malgré un nombre d’unités GPU de 10, se montre pertinente dans les jeux. Il nous tarde désormais de découvrir les puces M5 Pro et M5 Max d’Apple, qui devraient être équipées de 20 à 40 cœurs GPU si Apple reproduit le schéma du processeur M4.
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